Défilé du 14 juillet : fermez le bran.
"Quand j'entends des talons qui claquent, j'entends des cerveaux qui se ferment", disait Lyautey, qui connaissait la chose militaire.
La foule se pressait, nombreuse et le cerveau fermé elle aussi, pour admirer ce 14 juillet la parade des militaires habillés en soldats qui déroulait ses fastes sur "la plus belle avenue du monde" (les commentateurs avaient certainement le cerveau fermé, eux aussi).
Il est entendu qu'en s'engageant dans l'armée, le pékin perd sa qualité d'homme franc.
Peut-on ajouter à l'abjection de cet état ? Malheureusement oui.
On découvrait, de ci de là, quelques femmes. Enfin, femmes... Disons p.f.a.t. et n'en parlons plus.
Parce que la femme qui s'engage dans l'armée perd immédiatement tout droit à cette appellation, à ce qualificatif : elle abandonne sa féminité en même temps qu'elle ferme son cerveau.
De là à affirmer qu'il y a un lien entre féminité et disponibilité de cet organe...
Mais enfin, si je ne peux considérer "la musique qui marche au pas" et la population kaki sans une certaine pitié, voir des femmes ou supposées telles sous l'uniforme aurait tendance à me rendre nauséeux.